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Les expositions

Depuis quelques années, l’ASBL STATIO ROMANA organise des expositions temporaires, installées dans le Musée Gallo-Romain, et accessibles aux visiteurs en même temps que la visite du Musée.

Ainsi, parmi les expositions temporaires, parfois accompagnées d’un catalogue, on peut citer notamment :

–   « 25 Années d’Activités »

–   « Animaux et assiettes : vestiges d’un banquet rituel ? »

–   « L’homme de Vodgoriacum. Etude des restes humains de la nécropole »

–   « La voie romaine Bavay-Tongres : 145 km d’héritage » (réalisée et coordonnée notamment par la DGATLP, le Ministère de la Région Wallonne, la Commission des Monuments, Sites et Fouilles et le Centre de Recherches d’Archéologie Nationale de l’UCL)

–   « La Citoyenneté en Belgique romaine »

–   « La Mode à Rome »

–   « Mosaïques d’un empire »

– « Les animaux domestiques dans le monde romain »

– « L’écriture romaine»

« La Mode à Rome »

De 2007 à 2009, le musée gallo-romain a présenté cette exposition.

Composée de panneaux didactiques et de mannequins, l’exposition est consacrée à l’évolution de l’habillement civil masculin et féminin, de la parure, de la coiffure, etc… dans le monde romain du Ier siècle avant J.-C. au IVème siècle après J.-C.

Le catalogue de l’exposition comprend 33 pages. Les thèmes abordés sont :

1.    Petite définition de la mode

2.    Rome et les modes

3.    Le monde romain et l’habillement

4.    Les vêtements masculins

5.    Les vêtements féminins

6.    Les chaussures

7.    Les accessoires de l’habillement

8.    L’hygiène corporelle

9.    Les cosmétiques et les parfums

10. La coiffure

11. Les parures et bijoux

« Mosaïques d’un empire »

Le Musée Gallo-Romain a présenté en 2009 et 2010 l’exposition « Mosaïques d’un empire ».

             Si l’on en croit le Dictionnaire ROBERT culturel de la langue française, le terme « mosaïque » est apparu en français en 1526 sous la forme « musaïque » et dérive directement de l’italien « mosaico ». Emprunté au latin médiéval « musaicum », altération du mot latin classique « musivum », ce mot est alors utilisé pour caractériser les ouvrages faits d’un assemblage de petites pierres et trouverait son origine initiale dans le mot grec « mouseion ».

Etymologiquement, la mosaïque serait donc un ouvrage fait de petites pierres assemblées, inspiré par les Muses. Cependant, la « mosaïque » peut aujourd’hui recouvrir plusieurs sens.

             L’acceptation la plus commune est celle d’un « assemblage décoratif de pièces rapportées multicolores en matière dure, fixées et dont la combinaison figure un dessin ».  

            Par extension, ce terme peut également englober l’ensemble des pratiques d’assemblage mises en œuvre et s’appliquer à l’art de cette pratique tout entier.

De même, il peut caractériser un assemblage d’éléments décoratifs épars (ex : une mosaïque de fleurs). 

            Plus largement, le terme est également utilisé à partir de 1765 pour un assemblage d’éléments  disparates. On parle ainsi de mosaïque d’états. 

            Et, au XXème siècle, le mot s’est encore enrichi de nouveaux sens en matière médicale, biologique et électrique. 

            Par son étendue et sa diversité, l’Empire romain constitua sans nul doute un assemblage étonnant de nations, de peuples, de cultures, de langues ou de croyances qui, par leur hétérogénéité, en ont fait une véritable mosaïque culturelle et humaine. Mais la civilisation romaine fut également celle qui fit éclore de manière magistrale et donna ses lettres de noblesse à cette nouvelle forme d’expression artistique.

A ce titre, l’intitulé de cette exposition nous semblait donc s’imposer de soi-même.

             Basée sur des photographies de très nombreuses mosaïques romaines, cette exposition ambitionne de présenter aux visiteurs les multiples facettes de cet art décoratif qui a pris ses lettres de noblesse dans le monde romain.

             Après avoir traité des différentes techniques de mise en œuvre, de leur fonctionnalité et des rapports à l’espace architectural, cette exposition retrace également l’évolution stylistique de cette forme d’expression artistique, du Ier siècle avant notre ère jusqu’à l’époque de Justinien et à la naissance de l’art byzantin.

            Les thèmes païens, puis chrétiens, les plus fréquents et les plus appréciés des Romains, qui sont brièvement commentés, constituent autant de fenêtres ouvertes sur la culture, l’imaginaire, les goûts et les préoccupations de nos ancêtres.

             La mosaïque, un art qui adoucit les murs … !

        « Les animaux domestiques dans le monde romain »

               Construite sur base des textes latins, des découvertes iconographiques romaines et des vestiges archéologiques antiques (à Waudrez – Vodgoriacum notamment), cette exposition retrace les rapports que les hommes ont entretenus avec les animaux domestiques ou familiers dans l’Antiquité romaine.

               En effet, s’il a tenté de mettre une série d’espèces à son service en les domestiquant, l’Homme romain a parfois aussi développé des sentiments affectifs envers certains animaux. Certains ont même fini par entrer dans la domus pour y vivre à ses côtés.

               Mais, par delà les relations particulières qui ont ainsi pu naître entre animaux et êtres humains, cette étude a pour objet de dresser un rapide bilan du statut de l’animal familier antique en général, par comparaison à la place qu’il peut occuper aujourd’hui.

              Un petit catalogue accompagne l’exposition.

« L’écriture romaine»

Inaugurée à l’occasion des journées du patrimoine de 2011, l’exposition temporaire « des pierres et des lettres…sur le site de Vodgoriacum ».

         Des pierres … 

         A l’époque romaine, de nombreuses pierres ont été nécessaires à l’édification du vicus de Vodgoriacum, relais routier le long de l’axe antique Bavay-Cologne.

         Certaines portaient des inscriptions latines, ainsi que l’atteste en 1933 le Rvd Père GOOVAERTS, dans sa monographie sur le village de Waudrez.
         Celles-c incomplètes, ont été récupérées dans le pavement et le mur d’une ferme de Bruille, non loin de là.

         Un moellon gravé d’un dessin de personnage a, quant à lui, été mis au jour lors des fouilles.

        Des lettres … 

        en grand nombre se retrouvent sur différents supports et viennent parfois de très loin.

       Ainsi, beaucoup d’exemples d’estampilles de potier sont présentes sur les amphores gauloises ou méditerranéennes, sur les mortiers, sur la céramique sigillée produite en divers endroits de la Gaule ainsi que sur des poteries plus régionales.

       Outre ces marques officielles, plusieurs graffiti révèlent soit des comptes, soit l’enseignement. Ainsi, des chiffres gravés à la pointe sèche apparaissent sur des plats en céramique sigillée importés de l’Est de la Gaule.

       Le fragment le plus remarquable est, sans conteste, l’alphabet de la 2ème moitié du IIème siècle après J.-C. gravé à la pointe sur la panse d’un vase balustre. Il atteste à lui seul un certain niveau d’éducation dans l’agglomération.

       La mise à jour d’un encrier en terre sigillée indique que les lettres étaient bien présentes sur le site. Malheureusement, le support en matière organique n’a pas résisté au cours du temps … à moins que les missives rédigées avec son encre n’aient été envoyées vers d’autres coins de l’Empire ? N’est-ce pas là, une des fonctions même d’un relais de poste routier tel que le Vodgoriacum ?

       Les objets cités dans cette introduction sont présentés dans une vitrine spécialement aménagée.

« Les témoins de l’Histoire méditerranéenne »


L’exposition présente des témoins de l’Histoire méditerranéenne : de Carthage la Punique, de la présence du monde romain, puis byzantin.

Elle propose un panel de représentants divers : des monnaies aux parures et bijoux, des écrits des stèles funéraires au verre de Carthage, des figures énigmatiques aux céramiques sigillées, …

Nous vous invitons à admirer les couleurs et la diversité de cette période antique !
Cette exposition temporaire est accessible, au Musée, lors de la Fête Romaine 2016.

« L’Histoire du Foie gras »

Composée de panneaux didactiques et de photographies, cette exposition est consacrée, dans un premier temps, à l’histoire du foie gras dans l’Egypte ancienne, la Grèce antique, Rome et le Moyen-Ȃge.

Inaugurée le 20 juin 2015 à la ferme de la Princesse à Waudrez, à l’occasion de leur week-end
« Saveurs », cette exposition est accessible aux visiteurs au musée Gallo-Romain de Waudrez.